One central goal of the enhanced Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) Initiative and the more recent Multilateral Debt Relief Initiative (MDRI) is to free up additional resources for public spending on poverty reduction. The health sector was expected to benefit from a considerable share of these funds. The volume of released resources is important enough in certain countries to make a difference for priority programmes that have been underfunded so far. However, the relevance of these initiatives in terms of boosting health expenditure depends essentially, at the global level, on the compliance of donors with their aid commitments and, at the domestic level, on the success of health officials in advocating for an adequate share of the additional fiscal space. Advocacy efforts are often limited by a state of asymmetric information whereby some ministries are not well aware of the economic consequences of debt relief on public finances and of the management systems in place to deal with savings from debt relief. A thorough comprehension of these issues seems essential for health advocates to increase their bargaining power and for a wider public to readjust expectations of what debt relief can realistically achieve and of what can be measured. This paper intends to narrow the information gap by classifying debt relief savings management systems observed in practice. We illustrate some of the major advantages and stated drawbacks and outline the policy implications for health officials operating in the countries concerned. There should be careful monitoring of fungibility (i.e. where untraceable funds risk substitution) and additionality (i.e. the extent to which new inputs add to existing inputs at national and international level).
Una meta fundamental de la Iniciativa mejorada para la reducción de la deuda de los países pobres muy endeudados (PPME) y de la más reciente Iniciativa Multilateral de Alivio de la Deuda (MDRI) consiste en liberar recursos adicionales para el gasto público dedicado a reducir la pobreza. Se esperaba que el sector de la salud se beneficiara de una parte considerable de esos fondos. El volumen de recursos liberados es en algunos países lo bastante importante para operar cambios reales en programas prioritarios que han estado subfinanciados hasta ahora. Sin embargo, el interés de estas iniciativas en cuanto a impulsar el gasto sanitario depende esencialmente, a nivel mundial, del cumplimiento por parte de los donantes de sus compromisos de ayuda y, a nivel nacional, de la eficacia con que los funcionarios de salud defiendan un reparto adecuado del espacio fiscal adicional. Los esfuerzos de promoción se ven limitados a menudo por una situación de asimetría de la información, pues algunos ministerios no son muy conscientes de las consecuencias económicas del alivio de la deuda en las finanzas públicas y de los sistemas de gestión implantados para manejar los ahorros derivados del alivio de la deuda. Una comprensión cabal de estas cuestiones parece esencial para dar más poder de negociación a los defensores de la salud y para que el público en general ajuste sus expectativas sobre lo que cabe esperar de forma realista del alivio de la deuda y sobre lo que es posible cuantificar. Este artículo aspira a colmar esa laguna de información clasificando los sistemas de gestión de los ahorros derivados del alivio de la deuda observados en la práctica. Ilustramos algunas de las principales ventajas e inconvenientes declarados y describimos las implicaciones normativas para los funcionarios de salud que operan en los países interesados. Es preciso seguir vigilando atentamente la fungibilidad (es decir, el riesgo de que unos fondos no rastreables se empleen en sustitución de otros) y la aditividad (es decir, la medida en que los nuevos insumos se añadan a los ya existentes a nivel nacional e internacional).
L'un des objectifs centraux de l'Initiative améliorée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et de l'Initiative multilatérale pour l'allègement de la dette (MDRI), plus récente, est de dégager des ressources supplémentaires pour les dépenses publiques en faveur de la réduction de la pauvreté. Dans ce cadre, il est normal que le secteur de la santé bénéficie d'une part importante de ces fonds. Le volume des ressources dégagées est suffisant dans certains pays pour modifier la situation de programmes prioritaires jusque là sous-financés. Néanmoins, ces initiatives ne serviront à stimuler les dépenses de santé que si, au niveau mondial, les donateurs tiennent leurs engagements en termes d'aide et que si, au plan national, les responsables de la santé sont suffisamment convaincants pour obtenir une part appropriée du budget public supplémentaire. Leurs efforts d'argumentation se heurtent souvent à une situation d'information à sens unique. Certains ministères sont peu au courant des conséquences économiques de l'allègement de la dette sur les finances publiques et des systèmes en place pour gérer les économies résultant de cet allègement. Une compréhension approfondie de cette problématique semble indispensable aux avocats de la santé pour accroître leur pouvoir de négociation et pour qu'un public plus large réajuste ses attentes quant à ce que l'allègement de la dette peut réellement permettre et à ce qui peut être mesuré. Le présent article s'efforce de combler ce manque d'information en proposant une classification des systèmes en place en matière de gestion des économies réalisées avec l'allègement de la dette. Il illustre certains de leurs avantages importants et inconvénients déclarés et expose leurs implications politiques pour les responsables de la santé dans les pays concernés. Il convient de suivre de près la fongibilité (à savoir le risque de substitution de fonds sans possibilités de suivi ) et l'additionnalité des fonds (à savoir dans quelle mesure les nouveaux apports s'ajoutent aux apports nationaux et internationaux déjà existants).